mercredi 12 novembre 2008

« Foto Povera » devient « Foto Povera, des pratiques alternatives »



Photo Yannick Vigouroux, « Djerba, Tunisie, 2000 »,de la série « Littoralités »
Voici la nouvelle adresse de Foto Povera, renommé « Foto Povera, des pratiques alternatives » :

lundi 10 novembre 2008

« Meurtre conjugal dans un appartement parisien (2000), par... la « victime » photographiée




Photos Anne-Marie Grapton (tél. mobile)







« Body writing ou le corps écrit (fiction de mort)

L’exercice exorciste…

Je fais la morte. Je m’essaie à une autre conscience de soi. Je ne fais rien. Je profite de cette vacance du corps. C’est étrange il y a comme un bien. J’ai fait un masque comme un embaumement. Je sens ma peau comme un parfum de fleur et de terre. Je suis ma peau. Le repos. Ne pas plonger en soi mais flotter et poser dans l’air. Comment sortir. Rester là. Un demi-sommeil. Je ne suis plus en proie à. Je suis la proie qui fait le mort. Le vampire est abusé. Le sang n’affleure plus. Il dort.

For Yannick »

(Anne-Marie Grapton)

jeudi 6 novembre 2008

« Meurtre conjugal dans un appartement parisien, 2000 » (roman-photo), par Céline Catucci



Photo Y.Vigouroux, « Exposition Foto Povera 4, Paris, 4 oct. 2008 »




« Meurtre conjugal... » (sur la photo, il s'agit de la frise en noir et blanc, en bas) : j'ai d'abord présenté ce roman-photo criminel, réalisé au Lomo LC-A, dans l'exposition « Lomographie, vues de Paris - 2000 » à la fondation Gilbert Brownstone, à Paris (remerciements à Samantha Barroero, commissaire d'exposition) ; je l'ai à nouveau exposée à Pertuis dans « Le Goût du noir, Festival du roman noir » (2002), et à l'occasion de « Foto Povera 4 off », en octobre dernier.

Voici ce que cette séquence a inspiré à Céline Catucci :


« "Ce soir, je tue ma compagne" dit le serial-killer frustré de ne pas trouver une victime idéale. De nos jours, rien à se mettre sous la dent. Arpenter Paris avec le Lomo à la main de manière monomaniaque excite les papilles. La traquer, l'épier telle une fouine, lui voler ses moments intimes du quotidien, découvrir ses gestes, les connaître, les apprendre, les archiver, est un délice. Prendre en flag, ce petit rien qui exprime tout d'elle. "Mais ce soir je tue ma compagne". Je formule, j'organise, je deviens voyeur et fétichiste. J'arbore un masque et j'attends. Je l'attends dans notre quotidien car je veux la libérer. Ce sont des images instantanées, qui seront comme des souvenirs de vacances. Mais la bête se débat, je n'arrive pas à la tuer, le poignard n'est pas suffisant. Elle se prête au jeu de manière étonnante. La corde du cluedo est excellente, elle l'achève. C'est du Bertillonnage. " Il poignarde sa compagne et s'endort tranquillement" chantent les Béruriers Noirs. Mais tout ceci n'est qu'un film, digne d'un snuff-movie. Bientôt tu pourras marcher sur ta victime….[NB : dans la première exposition les dalles en plastiques étaient posées sur le sol] »

(Céline Catucci)


Remerciements à Céline Catucci, et bien sûr à Anne-marie, l' « actrice » de cette sombre séquence...

lundi 6 octobre 2008

Mon premier Sténopolaroïd


Photo Yannick Vigouroux,
« Window # 1026, 5 octobre 2008 »
(Sténopolaroïd)





A l'occasion de Foto Povera 4 off, j'ai réalisé mon premier Sténopolaroïd dans l'atelier de jean-Luc Paillé